LES DANSES

ZOUK

L’histoire du zouk (en France métropolitaine) vient du groupe Kassav’ qui va vraiment généraliser ce genre musical aux Antilles qui remplacera peu à peu la kadans jouée par Simond Jurad, les Aiglons, les Vikings, Grammacks et Experience 7 (qui influença beaucoup de musiciens Guadeloupéens). Elle commence en 1980, quand Pierre-Édouard Décimus, musicien dans un groupe de kadans guadeloupéen (Les Vikings) depuis les années 1960 décide avec Freddy Marshall, autre musicien antillais, de renouveler et de moderniser la musique qu’ils ont toujours jouée. Très attaché à la musique populaire de carnaval, Décimus cherche à l’adapter aux techniques musicales modernes. Les deux hommes recrutent aussi Jacob Desvarieux, guitariste de studio confirmé et Georges Décimus (le frère du premier), bassiste, ainsi que d’autres musiciens de cabaret. Le groupe se forme au fur et à mesure. Cette première mouture du groupe rentre en studio en novembre et au début de l’année suivante paraît le premier album de Kassav, intitulé Love and Ka Dance. Un nouveau genre musical est né : le zouk.

BACHATA

La bachata est un rythme dansant originaire de République dominicaine, plein de folklore. On peut le considérer comme un mélange de boléro (surtout, le boléro rythmique) avec d’autres influences musicales d’origine africaine et avec d’autres styles comme le son, le merengue, le cha-cha-cha et le tango.

La bachata est jouée par plusieurs guitares (deux ou trois), accompagnées de percussions (bongo, maracas, güira) et une basse. On parle aussi de bolero campesino, bolero antillano ou cancion del amargue, une musique associée pendant longtemps aux couches sociales les plus défavorisées de Saint-Domingue. Au tout début, la bachata était dédaignée car c’était une musique qui provenait des classes sociales basses. À ses débuts, elle était très peu diffusée en radio. L’expansion du tourisme en République dominicaine dans les années 1980 a fait donner à la bachata une popularité internationale, et est devenue un symbole de la République dominicaine.

MAMBO – Salsa Portoricaine

En danse, l’appellation salsa « portoricaine » (ou « porto ») est typiquement française (en musique, la salsa portoricaine (salsa puertorriqueña en espagnol), désigne normalement n’importe quel style de musique salsa jouée par des portoricains, mais en France cela désigne les musiques préférées des danseurs de salsa : la salsa “dura” des années 1970 (Fania et autres) ou de groupes actuels faisant revivre le son de cette époque, certains mambos et morceaux de latin jazz, etc.). Ce style ne vient absolument pas de Porto Rico mais des États-Unis. Les Français appellent les différents style de “salsa en ligne” salsa portoricaine car c’est lors d’un congrès de salsa qui avait lieu à Porto Rico que des danseurs français ont découvert cette façon de danser qui est originaire des États-Unis (Eddie Torres est considéré comme un des fondateurs de cette danse). Le mambo se danse sur le "2". Il existe deux styles dont le style New-Yorkais (on démarre sur le "1" et continue sur le "2") et le style Palladium (on démarre sur le "2". Sinon, il existe aussi le style Los Angeles mais qui ne peut avoir l'appellation Mambo puis qu'il se danse sur le "1".

TIMBA – Salsa Cubaine

À Cuba, le mot salsa est très peu utilisé pour parler de musique (il a été adopté pour désigner la danse casino pour les touristes). On continuera à parler de Casino ou de Son ; celui-ci sera modernisé par le groupe de Juan Formell, Los Van Van et s’appellera d’abord songo, avant de devenir la timba à la fin des années 1980, avec NG La Banda. La salsa cubaine est représentée par Albita,Grupo Batazo,Willy Chirino, certains titres de Maraca et d’Issac Delgado (La vida es un carnaval, une cumbia arrangée en salsa pour Celia Cruz). Le terme salsa étant très populaire, les non connaisseurs emploient le terme salsa cubaine pour désigner également la timba pratiquée par Los Van Van et d’autres.